Inspiration

En 2019, la ville de Londres a déployé un vaste programme visant à réduire la pollution de l’air par une action locale. Breathe London a ainsi permis le développement d’outils concrets, technologiques, visant à informer localement et en temps réel les populations des dangers de la pollution de l’air.

Fort de cette expérience, les membres fondateurs d’AirGones ont créé l’association pour proposer le même dispositif aux villes et populations les plus touchées en France dans une démarche d’intérêt général (association loi 1901 soutenue par du mécénat financier et de compétences).

Breathe London est un projet de pointe de surveillance de la qualité de l’air « hyperlocal » qui cartographie et surveille la pollution atmosphérique à travers Londres. L’approche de la surveillance de la qualité de l’air se déploie avec trois composantes :

  • Un réseau de 100 capteurs de qualité de l’air moins coûteux a été installé sur des lampadaires et des bâtiments dans toute la ville, transmettant en permanence des mesures de la qualité de l’air.
  • Des voitures spécialement équipées de Google Street View ont utilisé des capteurs mobiles pour mesurer la pollution de l’air sur diverses routes de Londres, en effectuant des relevés environ toutes les secondes dans des zones représentatives de la ville.
  • Une étude connexe financée par l’Autorité du Grand Londres a utilisé des capteurs portables qui ont permis aux écoliers et aux enseignants de surveiller la qualité de l’air pendant le trajet entre leur domicile et l’école.

Le projet pilote a démontré qu’un réseau étendu de moniteurs de référence coûteux n’est pas le seul moyen pour les villes de mieux comprendre la pollution atmosphérique hyperlocale et d’obtenir les informations nécessaires à la planification de la gestion de la qualité de l’air.

En juillet 2019, le maire de Londres a publié les premières données de Breathe London. Les données, qui ont été rapportées dans les médias, ont montré des niveaux élevés de pollution atmosphérique sur 40 % des sites de capteurs et des points chauds de pollution inattendus dans les arrondissements extérieurs. Elles ont également montré que les rues très fréquentées présentent des niveaux de NO2 beaucoup plus élevés que les rues plus petites situées à quelques mètres seulement – ce qui signifie que les piétons et les cyclistes peuvent réduire considérablement leur exposition en empruntant des itinéraires secondaires.

Informer, pour agir.

100

capteurs déployés dans la ville

50

dépassent le seuil sanitaire NO2 recommandé pour l'année

25

des sites scolaires dépassent ce seuil

L'exposition au NO2 peut entraîner le développement et l'exacerbation de l'asthme et de la bronchite, ainsi qu'un risque accru de maladies cardiaques. La persistance de ces niveaux élevés de pollutions serait une réelle préoccupation pour les Londoniens de tous âges.

Breathe London | Carte interactive

Découvrer en temps réel la pollution sur Londres

En savoir plus

Breathe London | Rapport technique

Retrouver l'intégralité du rapport technique sur la mise en oeuvre du projet

En savoir plus